Ah, le interminable "devrais". Il se cache dans les recoins de notre esprit, un petit dictateur chuchotant des "devrais" à notre oreille jusqu'à ce que nous nous sentions noyés dans une mer d'obligations, réelles ou imaginaires. Ce petit monstre peut faire des ravages sur notre estime de soi, notre créativité et notre bien-être général. Mais n'ayez pas peur, compagnons de route sur le chemin de la découverte de soi ! Aujourd'hui, nous allons exposer ce "monstre du devrait" pour le tigre de papier qu'il est vraiment.
Ces "devrais" sont comme une peine de prison auto-infligée, nous rappelant constamment tous les moyens par lesquels nous échouons. C'est une recette pour l'autodérision et le stress, nous laissant nous sentir comme des ballons dégonflés par rapport aux versions impossibles de nous-mêmes que nous avons conjurées. Ou de la perfection que nous imaginons que les autres ont obtenue sans effort.
Mais devinez quoi ? Il y a un moyen de s'en libérer et de faire taire le "monstre du devrait" une fois pour toutes. Entrez dans le monde magique des exercices de "devrais", grâce à Louise Hay, l'auteure de mon livre actuel : "Vous pouvez guérir votre vie".
Ma confrontation avec le "monstre du devrait" entrepreneurial
En tant qu'entrepreneur, je me suis retrouvé confronté à un "monstre du devrait" particulièrement vicieux. Il chuchote des choses comme "Tu devrais gagner plus d'argent", "Tu devrais travailler plus longtemps", et "Tu devrais être plus réussi". Ces "devrais" sont comme une liste de tâches interminable, me rappelant toujours où je manque à la tâche.
Mais Louise Hay a une observation utile : ces "devrais" proviennent souvent d'une peur plus profonde de ne pas être assez bon. Lorsque nous suivons chaque "devrais" avec "pourquoi", nous pouvons découvrir le désir sous-jacent de se sentir entier et accepté.
La transformation du "devrais" en "pourquoi" :
Alors, j'ai décidé de mettre cette théorie à l'épreuve. Je me suis assis avec mon journal et j'ai listé tous les "devrais" qui me tourmentaient. Ensuite, je me suis demandé "pourquoi" pour chacun d'eux.
Pourquoi : Parce que j'ai peur d'échouer en tant qu'entrepreneur.
Pourquoi : Parce que j'ai peur de ne pas être digne d'amour et de respect.
En approfondissant ces "pourquoi", j'ai réalisé que les "devrais" étaient simplement des masques pour mes peurs et mes insécurités sous-jacentes. En découvrant ces désirs plus profonds, j'ai pu voir que mon "monstre du devrait" était simplement une tentative malavisée de me protéger.
Libérer le poids du moment :
Voir ces "devrais" mis à nu dans mon journal était comme voir le "monstre du devrait" exposé dans toute sa gloire ridicule. Soudain, le pouvoir qu'il avait sur moi semblait diminuer.
Au lieu de me sentir enchaîné par l'obligation, j'ai vu les "devrais" pour ce qu'ils étaient vraiment : des possibilités, pas des dictats. Peut-être que je pourrais gagner plus d'argent, ou peut-être que je pourrais me concentrer sur le plaisir du voyage. Peut-être que je pourrais être plus réussi, ou peut-être que je pourrais célébrer mes réalisations.
Cet exercice ne consistait pas à effacer l'ambition ou la responsabilité. Il s'agissait de reprendre mon pouvoir de choisir. Il s'agissait de reconnaître que les "devrais" sont souvent des pressions externes déguisées en vérités internes.
Votre "monstre du devrait" vous attend :
Alors, si vous en avez marre d'être intimidé par votre critique interne, je vous encourage à essayer cet exercice de "déclarations de devrait". Vous pourriez être surpris par le "monstre du devrait" que vous découvrez, et par la liberté qui vous attend lorsque vous le réduirez au silence. N'oubliez pas, vous êtes l'auteur de votre histoire, pas un prisonnier d'une liste de "devrais".