Je voudrais vous parler d'un sujet qui, bien qu'il se produise une fois par mois pour la moitié de la population mondiale, est souvent laissé pour des voix étouffées et des espaces intimes. Plutôt que d'être célébré ou normalisé est plutôt considéré comme répugnant et stigmatisé.
Sur le chiffon, la semaine du requin, la rivière rouge, l'heure du mois sont les nombreuses métaphores utilisées pour dire MENSTRUATION sans forcément dire son nom.
Mais en fin de compte, tout se résume à une chose: un processus biologique qui est essentiel à la reproduction de la vie humaine.
Alors, pourquoi quelque chose d'aussi vieux qu'Eve continue-t-il à rester un stigmate dans notre société moderne?
Pour mieux comprendre le stigmate menstruel, il faut commencer par comprendre le stigmate en général.
Les stigmates ont un rôle à jouer pour définir qui et ce qui est acceptable au sein du collectif.
Le sociologue canadien Irving Goffman a défini les stigmates comme étant toute tache ou marque qui distingue certaines personnes des autres, il transmet l'information que ces personnes ont un défaut de corps ou de caractère qui gâte leur apparence ou leur identité.
Dans le domaine des stigmates, les menstruations et le sang menstruel sont des taches sociales qui doivent être cachées et silencieuses.
Ceci est particulièrement clair lorsque l'on regarde les annonces menstruelles, où un récit est répété de la nécessité d'être discret et exempt des inconvénients associés à sa période.
Bien que l'idée soit tentante, elle n'apporte pas de solution. Au lieu de cela, cela crée un problème où il n'y en avait pas au départ.
Ainsi, plutôt que de responsabiliser le spectateur, ces publicités disent qu'il y a un problème inné avec son corps et que, pour un prix, tout peut être soulagé.
Ces annonces tiennent le récit répété àEtre discret et libreDes "inconvénients associés à sa période.
Heureusement, beaucoup de choses ont été faites depuis l'époque de ces annonces, mais il reste encore un long chemin à parcourir. En voyageant à travers le temps et en changeant les cultures, nous pouvons voir une perspective différente.
Par exemple, dans la Rome antique, la menstruation était considérée comme une force puissante qui pouvait éloigner les ennemis, les tourbillons, les tempêtes de grêle et la foudre.
Tandis que les Ojibwés d'Amérique du Nord embrassent ce moment comme Moontime, où les menstruatrices s'abritent dans une loge lunaire pendant 4 jours pour nettoyer et régénérer leurs énergies tout en étant prises en charge par les membres de la communauté. Permettre à chacun de se connecter à son corps par la réflexion et la régénération.
Comme Grand-Mère Lune est le tisserand des marées ainsi les cycles d'une femme suivent le rythme de ce tissage.
Jamie Sams
Heureusement, les stigmates ne sont pas gravés dans la pierre et peuvent se réhabilite avec les temps et les esprits changeants de la société.
Pourtant, pour ce faire, il faut des âmes audacieuses qui sont prêtes à risquer d'être mises de côté pour défendre ce en quoi elles croient.
En 2009, l'activiste Kiran Gandi a décidé de faire exactement cela en vivant volontairement toutes les menstruations plus grande peur. Elle a couru le marathon de Londres (26,2 miles) en saignant librement. Franchir la ligne d'arrivée avec les marques claires de sa période.
Vous vous demandez peut-être pourquoi quelqu'un ferait ça? Eh bien, dans une interview Kiran elle que ses intentions étaient de sensibiliser sur Période pauvreté.
La présence de la stigmatisation menstruelle met en lumière la façon dont le silence est utilisé pour priver certains accès à des soins de santé appropriés, des produits d'hygiène menstruelle et l'éducation.
Croire que les menstruations font de l'un corps un problème est paradoxal, il est aussi naturel que le soleil et la lune et sans elle nous ne serions pas ici aujourd'hui.
